Plaidoyer en faveur de la vie. Manifeste d'amour inconditionnel envers tous les êtres vivants, le poète se fait ici le chantre de la tendresse absolue. « Au départ, nous dit Denis Payette, il y a eu cette image saisissante : un Christ en croix, le corps couvert de fientes de pigeons. Un calvaire comme on en trouve encore sur les vieilles routes de campagne. Je voulais parler de la douleur, de la tristesse sans nom des humains; j’ai aussi pensé à toutes les souffrances qu’on inflige aux animaux. » Qu’il parle de la solitude, le poète nous ramène sans cesse à la condition des êtres vivants avec un regard résolument tourné vers la dignité et le respect. De cette vision parfois sombre s’échappent des élans de tendresse, comme lorsqu’il parle de la beauté de l’enfance ou de sa propre mort.
Denis Payette est né à Québec et habite maintenant à Montréal. Il est professeur de littérature. Il a publié trois recueils de poésie et certains de ses poèmes sont parus dans la revue Estuaire ainsi que dans des anthologies thématiques.
72 pages, Éditions du Vermillon
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