terça-feira, março 25, 2008

Trois athlètes du Seikidokan en Allemagne

Photo: François Gervais

Le mardi 25 mars 2008
Trois athlètes du Seikidokan en Allemagne

Serge L'Heureux
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Trois athlètes du club de judo Seikidokan, Charles Breton-Leduc, Nicolas Gagné et Simon Ashwood-Smith, s'envolent aujourd'hui pour l'Allemagne, où ils participeront au International Master Bremen 2008. Leur entraîneur, François Noël, sera également du voyage, à la demande de Judo Canada; il agira comme adjoint pour Jean-Pierre Cantin.

Une vingtaine de judokas représenteront le Canada pour cette compétition d'envergure internationale.

«Pour la catégorie U20, c'est une des plus grosses compétitions en termes de niveau et de nombre de participants, souligne Noël. On pourrait presque parler d'une Coupe du monde junior; toutes les puissances sont là.»

L'entraîneur du club Seikidokan en sera à sa deuxième participation à ce tournoi, et il compte bien se servir de son expérience pour mieux préparer ses athlètes.

«Le style de judo est très différent, en Europe, explique-t-il. Ils utilisent davantage la force et les contacts que la technique. Mon approche va être différente pour préparer les jeunes, même si on a déjà commencé à travailler dans ce sens-là, contrairement à d'autres clubs qui n'ont pas eu cette chance-là.»

Il compte bien profiter du voyage pour parfaire ses connaissances dans ce domaine.

«Je veux prendre le pouls de ce qui s'est fait en Europe depuis deux ans, et ramener ça ici, en trouvant une façon de combiner la technique et le physique. Ça devrait faire un bon mélange.»

Charles Breton-Leduc en sera lui aussi à sa deuxième présence au tournoi de Bremen, auquel il avait participé l'an dernier. Cette fois, il se battra chez les U20, en catégorie -60 kg.

«Bremen, c'est tout le temps une surprise. Chez les U20, l'expérience entre aussi en jeu, mais je vais tenter d'imposer mon judo et de ne pas suivre le leur. Ça pourrait faire la différence», croit celui dont le style explosif se rapproche un peu du modèle européen. Il se fixe des objectifs élevés.

«Je vise le Top 10, avec au moins quatre ou cinq victoires. J'aime ça mettre des objectifs qui sont des défis.» L'an dernier, il avait terminé 7e en U17.

Pour les deux autres représentants du club trifluvien, il s'agit surtout d'acquérir de l'expérience à ce niveau-là, même si Gagné et Ashwood-Smith savent tout de même un peu à quoi s'attendre.

«Ça va être gros, pis ça va être souffrant! prévoit Nicolas Gagné. Je pense être capable de me débrouiller avec ça.»

Nouvelle ceinture noire, Gagné ne se fixe pas de vrais objectifs chez les -66 kg. «Je veux m'améliorer... et ne pas trop me blesser!» espère-t-il.

À 16 ans, Simon Ashwood-Smith a, lui aussi, entendu parler de Bremen par ses coéquipiers.

«J'ai hâte de vivre ce qu'eux ont vécu», affirme celui qui aimerait remporter au moins trois combats dans une catégorie (-60 kg) où on attend une centaine de participants.

«Pour Nicolas et Simon, reprend François Noël, il s'agit surtout de prendre de l'expérience, pour comprendre que le niveau canadien auquel ils sont habitués est moins élevé que l'européen. Avec autant de participants, ça va leur permettre de voir beaucoup de styles différents. On attend un peu plus de Charles après son expérience de l'an passé, d'autant plus que son gabarit va l'aider.»

Après la compétition, les judokas canadiens vont participer à un camp d'entraînement de trois jours à Hanovre, un camp qui s'annonce aussi dur que la compétition.

«C'est LE camp! assure Noël. Il est tellement dur qu'ils ne se battent jamais contre les mêmes gars. Je suis content que le Canada ait décidé de rester après la compétition pour y participer.»•

FONTE (photo include): Nouvelliste - Trois-Rivières,Québec,Canada
http://www.cyberpresse.ca/

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