terça-feira, março 25, 2008

tournoi international de saint-dizier


tournoi international de saint-dizier
Un nouveau challenge à relever
Le JC Marnaval/Saint-Dizier a définitivement remporté le challenge général de son Tournoi International, ce week-end, après trois succès consécutifs. Si le club a tenu la distance chez les seniors et les cadets, le rendez-vous a, en revanche, pointé du doigt d’inquiétantes insuffisances en minimes. Qu’il va falloir désormais s’atteler à gommer...

Un nouveau challenge à relever
De l’aveu même de Francis Clerget, le Directeur Tech­nique du Judo Club Mar­naval/Saint-Dizier, ce millésime 2008 du Tournoi International de Saint-Dizier n’était pas un grand cru. En tout cas, pas le plus savoureux que la Bragardie ait connu ces dernières années. Le fruit d’un concours de circonstances malheureux, à l’aube des Jeux de Pékin et plus encore des Championnats d’Eu­rope. « Les leaders nationaux n’étaient pas là, retenus par un stage en bleu en Normandie ou des tournois en région parisienne. On a joué de malchance », con­venait Francis Clerget, au soir du premier jour du Tournoi, réservé aux seniors et vétérans. Il aura donc fallu se contenter, ce week-end, d’une bonne compétition de zone, agrémentée de la présence de quelques individualités évoluant en Première Division.
Pas de quoi altérer le moral des troupes. Si la participation a affiché un chiffre quasi identique chez les seniors, la fréquentation du lendemain, réservée aux catégories minimes et cadets, a, elle, connu une croissance intéressante (plus de 50 inscrits supplémentaires en minimes). Placé entre les échéances dé­par­tementale et régionale, le Tour­noi International de Saint-Dizier tombait à pic dans un contexte de préparation.
Les cadets haut-marnais ont d’ailleurs parfaitement tenu le choc, Marnaval dominant la catégorie, avec, en sus, un titre chaumontais grâce à Damien Fouilloux. En revanche, le bilan, chez les minimes, s’est montré bien moins reluisant. « C’est préoccupant pour la suite. On est dans du judo de loisirs. On a un bon niveau, mais la plupart des jeunes ne sortent pas de poules. Cela témoigne d’un vrai souci… et la politique menée à l’échelle départementale n’y est sans dou­te pas étrangère », regrettait Fran­cis Clerget, amer. Il est vrai qu’aux côtés des copieuses dé­légations emmenées par le Loi­ret, la Seine-et-Marne et la Côte d’Or, les judokas haut-marnais n’ont pas pesé bien lourd. « La Seine-et-Marne a écrasé la con­currence », faisait remarquer le technicien bragard. « Nous avons obtenu trois médailles chez les filles, une seule chez les garçons. Franchement, les gamins, dépassés dans la façon de s’engager dans le combat comme dans la manière de l’aborder, ont pris un coup sur la tête ». Un problème de repères qu’il conviendra de gommer au plus vite, sous peine de voir la Haute-Marne con­naître un creux dans les résultats seniors d’ici quelques années. Ceux en place, en revanche, ont plutôt assuré.
Legoux doit franchir un palier
Francis Clerget, toutefois, tient à nuancer un bilan certes correct, mais qui aurait pu compter quelques médailles supplémentaires ou d’un autre métal. Les filles, locomotives du club ce week-end, même en l’absence volontaire de Caroline Peschaud, n’ont, elles, pas grand-chose à se re­procher.
Seule Candy Butez (- 52 kg) aurait pu prétendre à un autre sort, éliminée par une Bel­ge dès le premier tour. Après ses récents résultats convaincants, la Bragarde n’est pas parvenue à se replonger dans le rythme et à relancer la machine. Chez les garçons, le constat était à peu près identique pour Clément Legoux. Le Marnava­lais, pensionnaire du Pôle de Strasbourg, a payé son manque de mental. « Il a tous les atouts pour être très bon : l’expérience, un travail au sol vraiment remarquable... », commentait encore Francis Clerget. Après avoir survolé les éliminatoires, Clément Legout se fit piéger par son manque de lucidité et de maturité dans le combat, sanctionné en finale par un ippon signé Maugard (Dijon), un adversaire qu’il connaît pourtant par cœur. Un peu plus tard dans l’après-midi, pour la dernière finale du Tournoi, en 90 kg, Gérald Oudin se heurta pour sa part au Belge Sylvain Muller. En vieux briscard, le judoka licencié en Seine-et-Marne cassa le rythme et profita d’une fin de combat en trombe pour repasser devant, dans ce duel habituel mais toujours très attendu.
En fait, pour le JC Marna­val/Saint-Dizier, la satisfaction est surtout venu du jeune Hugo Boisson. A la peine ces derniers temps, le Marnavalais (Pôle de Strasbourg), qui sort d’une saison ratée en juniors, est allé chercher une médaille de bronze qui ne peut que le relancer.
Delphine Catalifaud
FONTE: le Journal de la Haute-Marne - Chaumont,France

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