17:11 25/03/2008 Reuters
Judo: Teddy Riner n'a qu'un but aux JO, "ramener une médaille"
Judo: Teddy Riner n'a qu'un but aux JO, "ramener une médaille"
Teddy Riner, sacré champion d'Europe puis du monde à seulement 18 ans dans la prestigieuse catégorie des lourds en judo, rêve désormais de décrocher l'or olympique sur les tatamis de Pékin.
Le judoka français, étudiant en baccalauréat professionnel de micro-informatique, est en pleine préparation pour son ojectif suprême.
Reuters : Comment avez-vous digéré votre titre mondial l'an dernier à Rio de Janeiro et votre nouvelle notoriété?
Teddy Riner : Après le Brésil, cela s'est bien déroulé. Il y a eu des hauts et des bas mais maintenant je suis totalement remis en selle. J'ai dû apprendre à gérer, à dire non notamment aux médias avant les compétitions. Quant aux gens qui me reconnaissent dans la rue, on ne peut pas leur dire non, simplement leur dire merci.
Reuters : Vous allez faire l'impasse sur les championnats d'Europe le mois prochain. Comment cette décision a-t-elle été prise?
Teddy Riner : Avec les entraîneurs, on a pensé, vu mon programme de l'année, qu'il n'était pas nécessaire de faire les Europe avant les Jeux. J'ai fait assez de compétitions (championnats de France en janvier puis les tournois de Paris et Hambourg, ndlr).
Reuters : Croyez-vous en vos chances de titre olympique?
Teddy Riner : Je sais que je peux gagner, mais aussi que je peux perdre au premier tour. Ce que je veux c'est ramener une médaille, une belle médaille. Je sais que c'est accessible, qu'il va y avoir de gros combats et que ce sera difficile.
Reuters : Que pensez-vous d'un éventuel boycottage des Jeux sur le thème des droits de l'homme?
Teddy Riner : Je n'ai pas d'avis sur le fond mais je ne veux pas de boycott, je veux essayer de faire mes Jeux.
Reuters : Comment va se dérouler votre préparation pour les Jeux olympiques?
Teddy Riner : Je viens de débuter un bloc de quatre semaines de musculation. Je ne monte sur le tapis que pour travailler un peu de technique mais je ne fais pas de randoris (enchaînement de combats, ndlr). Techniquement, il ne me manque pas grand-chose. Je rentre d'un stage de 15 jours au Japon où j'ai beaucoup engrangé mais il reste des petits détails. Physiquement, j'ai encore besoin de travailler, il faut toujours repousser ses limites.
Reuters : Qui craignez-vous pour les Jeux?
Teddy Riner : Je ne crains personne mais il ne faudra sous-estimer personne et ne rien lâcher. De toute façon, il n'y aura que des adversaires de qualité.
Reuters : Ne pensez-vous pas que le judo risque de passer inaperçu à Pékin et que les retombées, notamment médiatiques, soient pour la natation française qui vient de briller aux championnats d'Europe?
Teddy Riner : Sincèrement, je n'en ai rien à faire. Ce que je veux, c'est ramener ma médaille. Les retombées, c'est le cadet de mes soucis.
Reuters : Quels autres sports irez-vous voir à Pékin?
R: Si je peux l'athlétisme, la lutte, l'escrime et puis Alain (Bernard, le nouveau recordman du monde du 50 et du 100 mètres nage libre, ndlr) car on est dans le même team olympique.
Reuters : À part ramener une médaille de Pékin, quel est votre rêve le plus fou?
Teddy Riner : Ramener une médaille de Pékin!
Le judoka français, étudiant en baccalauréat professionnel de micro-informatique, est en pleine préparation pour son ojectif suprême.
Reuters : Comment avez-vous digéré votre titre mondial l'an dernier à Rio de Janeiro et votre nouvelle notoriété?
Teddy Riner : Après le Brésil, cela s'est bien déroulé. Il y a eu des hauts et des bas mais maintenant je suis totalement remis en selle. J'ai dû apprendre à gérer, à dire non notamment aux médias avant les compétitions. Quant aux gens qui me reconnaissent dans la rue, on ne peut pas leur dire non, simplement leur dire merci.
Reuters : Vous allez faire l'impasse sur les championnats d'Europe le mois prochain. Comment cette décision a-t-elle été prise?
Teddy Riner : Avec les entraîneurs, on a pensé, vu mon programme de l'année, qu'il n'était pas nécessaire de faire les Europe avant les Jeux. J'ai fait assez de compétitions (championnats de France en janvier puis les tournois de Paris et Hambourg, ndlr).
Reuters : Croyez-vous en vos chances de titre olympique?
Teddy Riner : Je sais que je peux gagner, mais aussi que je peux perdre au premier tour. Ce que je veux c'est ramener une médaille, une belle médaille. Je sais que c'est accessible, qu'il va y avoir de gros combats et que ce sera difficile.
Reuters : Que pensez-vous d'un éventuel boycottage des Jeux sur le thème des droits de l'homme?
Teddy Riner : Je n'ai pas d'avis sur le fond mais je ne veux pas de boycott, je veux essayer de faire mes Jeux.
Reuters : Comment va se dérouler votre préparation pour les Jeux olympiques?
Teddy Riner : Je viens de débuter un bloc de quatre semaines de musculation. Je ne monte sur le tapis que pour travailler un peu de technique mais je ne fais pas de randoris (enchaînement de combats, ndlr). Techniquement, il ne me manque pas grand-chose. Je rentre d'un stage de 15 jours au Japon où j'ai beaucoup engrangé mais il reste des petits détails. Physiquement, j'ai encore besoin de travailler, il faut toujours repousser ses limites.
Reuters : Qui craignez-vous pour les Jeux?
Teddy Riner : Je ne crains personne mais il ne faudra sous-estimer personne et ne rien lâcher. De toute façon, il n'y aura que des adversaires de qualité.
Reuters : Ne pensez-vous pas que le judo risque de passer inaperçu à Pékin et que les retombées, notamment médiatiques, soient pour la natation française qui vient de briller aux championnats d'Europe?
Teddy Riner : Sincèrement, je n'en ai rien à faire. Ce que je veux, c'est ramener ma médaille. Les retombées, c'est le cadet de mes soucis.
Reuters : Quels autres sports irez-vous voir à Pékin?
R: Si je peux l'athlétisme, la lutte, l'escrime et puis Alain (Bernard, le nouveau recordman du monde du 50 et du 100 mètres nage libre, ndlr) car on est dans le même team olympique.
Reuters : À part ramener une médaille de Pékin, quel est votre rêve le plus fou?
Teddy Riner : Ramener une médaille de Pékin!
FONTE (photo include): Le Point - Paris,France
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