La littérature russe s’invite à Esch
Le metteur en scène Mario Bucciarelli s’intéresse à la poésie de Tsvetaeva et sur son rapport à Pouchkine depuis 2001.
Depuis cette époque, la poésie et la prose de Tsvetaeva l’obsèdent. Il confie volontiers qu’il a l’impression de ne pas avoir choisi ce projet et qu’au contraire c’est le projet qui l’a choisi: „Obsession, car j’ai l’impression de ne pas avoir choisi ce projet, ou tout au moins, de ne pas avoir décidé de le réaliser. C’est lui qui m’a hanté et, pour finir, m’a obligé, en dépit de toutes mes résistances, à lui donner une espérance de vie.
Depuis cette époque, la poésie et la prose de Tsvetaeva l’obsèdent. Il confie volontiers qu’il a l’impression de ne pas avoir choisi ce projet et qu’au contraire c’est le projet qui l’a choisi: „Obsession, car j’ai l’impression de ne pas avoir choisi ce projet, ou tout au moins, de ne pas avoir décidé de le réaliser. C’est lui qui m’a hanté et, pour finir, m’a obligé, en dépit de toutes mes résistances, à lui donner une espérance de vie.
Lorsque j’ai inventé ce projet, je ne pouvais pas imaginer qu’il aurait une vie aussi remplie et aussi belle. Je n’imaginais pas qu’il aurait l’honneur d’être choisi par Anatoli Vassiliev pour clore son expérience de directeur artistique de l’un des théâtres les plus importants au monde: le mythique Théâtre Ecole d’Art dramatique de Moscou.
“Je n’ai pas l’habitude de vanter mon travail, j’ai plutôt tendance à être par trop autocritique, mais cette fois je veux affirmer que je suis fier de ce projet, que je suis fier des acteurs qui m’ont permis de le réaliser, que je suis fier de l’avoir présenté aux publics suisse et russe.
Et si je revendique encore, comme au début de ce projet, la nécessité de l’inutilité, aujourd’hui je peux affirmer que la nécessité de ce projet s’est rendue visible d’elle-même à travers le regard des spectateurs qui, en Suisse comme en Russie, nous attendaient à la fin de la représentation pour nous remercier.
Cela montre que, contrairement à ce qu’on veut bien clamer, le public est toujours ému par la poésie, par la simplicité, par la sincérité.
Stanislavski affirme que lorsque les acteurs ne sont pas très habiles, il faut impérativement s’occuper des costumes, des décors, des maquillages pour que les spectateurs ne remarquent pas leurs faiblesses. Dans ce spectacle j’ai progressivement éliminé tous les aspects extérieurs au jeu des acteurs pour me concentrer uniquement sur leurs capacités.
Le public nous a donné raison.
Mario Bucciarelli„Mon Pouchkine“ est une coproduction du Théâtre du Drame et de la Comédie Lausanne, du Théâtre Oriental Vevey et du Théâtre Ecole d’Art dramatique Moscou.
Représentations:
les 1er et 2 février à 20.00 h, tél.: 54 03 87 et 54 09 16, fax: 54 28 96
Prix des places : 15 € et 12 €
FONTE: Tageblatt - Luxembourg
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