terça-feira, setembro 14, 2010

Critique de Poetry

Poetry
Publié le 13/09/2010 dans Drame

Réalisateur: Lee Chang-Dong
Avec: Yoon Jung-hee, David Lee
Genre: Drame
Conditions de visionnage: Cinéma

Adulé par la quasi-totalité de la presse spécialisée et récompensé par le gratifiant « Prix du scénario » au dernier festival de Cannes, Poetry avait de quoi intriguer nos pupilles avides de poésie et de sentiments. S?inscrivant dans un cadre dramatique, le film de Lee Chang-Dong représente malheureusement l?archétype parfait de l??uvre inutilement surenchérie car composée d?une charge émotionnelle relativement pauvre. Le sujet avait de quoi faire rire ou pleurer. Il ne provoquera finalement qu?une indifférence terrifiante, synonyme d?un oubli irréfutable.


Un film empathique

Le film commence d?une manière à la fois sordide et poétique. Un plan d?eau, des rires d?enfants et un cadavre flottant forment les premières images du futur drame sentimental qui se déroulera sous nos yeux. Mija, une sexagénaire coréenne au tempérament excentrique, ne vit que pour son petit-fils âgé d?une douzaine d?années. Emplie de curiosité, elle décide de s?inscrire à des cours de poésie afin d?émerveiller son quotidien trop souvent composé d?amertumes et de monotonie. Mais son destin sera rattrapé par la fatalité d?un évènement morbide qui la plongera dans un tourbillon de questionnements existentiels.

La grande force du scénario de Lee Chang-Dong est de réussir à créer dès les premiers instants une réelle empathie envers Mija. Interprétée avec grandiloquence par la célèbre actrice coréenne Yoon Jung-hee, une incroyable complicité est en effet créer dès les premiers instants entre le spectateur et cette sublime femme. Toujours seule, souriante et finalement si attendrissante, le personnage est travaillé comme jamais et parvient à porter sur ses épaules toute la lourdeur des thèmes abordés: la douceur de sa vie laissera place au suicide et au viol. Ce choix, plutôt didactique, est d?une efficacité redoutable et donnera au personnage une âme extraordinaire.

Malheureusement, ce personnage, véritable pierre angulaire d?un scénario finalement assez pauvre, représentera l?unique attrait d?un film souvent trop plat et sans saveurs. Car si l?anticonformisme des protagonistes de Poetry leur apportera inéluctablement un pathétisme primaire, leur interaction scénaristique est généralement d?une simplicité effroyable. La relation familiale de Mija avec son petit-fils est plate et très souvent incohérente : au-delà d?un échange amical matérialisé par une parti...


FONTE: News de stars

http://www.news-de-stars.com/

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