22/04/2009 17:51
Judo - ChE - La Géorgie toutes catégories
Avant le début des championnats d'Europe, qui débutent vendredi à Tbilissi, L'Equipe s'intéresse ce jeudi à la Géorgie, petite nation par le nombre de ses licenciés devenue grande par son palmarès. Depuis 1996, et leur première apparition aux Jeux d'Atlanta, les «lutteurs» géorgiens cumulent les honneurs. Champions du monde par équipes (2002 et 2006), les élèves de l'emblématique DTN Shota Kharabelli, champion olympique à Moscou en 1980 sous la bannière russe (94 médailles internationales de l'URSS reviennent à des judokas géorgiens), sont devenus les terreurs des tatamis.
Judo - ChE - La Géorgie toutes catégories
Avant le début des championnats d'Europe, qui débutent vendredi à Tbilissi, L'Equipe s'intéresse ce jeudi à la Géorgie, petite nation par le nombre de ses licenciés devenue grande par son palmarès. Depuis 1996, et leur première apparition aux Jeux d'Atlanta, les «lutteurs» géorgiens cumulent les honneurs. Champions du monde par équipes (2002 et 2006), les élèves de l'emblématique DTN Shota Kharabelli, champion olympique à Moscou en 1980 sous la bannière russe (94 médailles internationales de l'URSS reviennent à des judokas géorgiens), sont devenus les terreurs des tatamis.
Longtemps, le judo géorgien fut méprisé par les puristes. Son style peu académique lui valut d'être affublé des sobriquets les plus railleurs : arracheurs, lutteurs, «voleurs de poules». Aujourd'hui, même les Japonais, dépositaires du judo historique, droit et pur, viennent en stage à Tbilissi. Si la Géorgie a conquis ce respect, c'est grâce à des combattants comme Nestor Khergiani, baptisé «l'homme de fer» en référence à sa collection de médailles : double champion d'Europe des moins de 60 kilos (1998 et 2003), vice-champion olympique (2004) et du monde (2007).
La médaille d'or olympique de Giorgialrakli Tsirekidze, champion olympique des moins de 90 kilos à Pékin, lui a rapporté 800.000 dollars (620.000 euros) et une pension à vie de 1000 dollars (774 euros). Comblé, Tsirekidze aurait souhaité tirer sa révérence après Pékin. Au nom d'un héritage à préserver, ses cadres l'en ont dissuadé. «Les anciens sont un fil qu'il faut tirer pour permettre aux jeunes de progresser», insiste-t-on à Tbilissi. Le champion du monde junior Varlam Liparteliani n'a qu'une hâte : marcher sur les traces de ses glorieux aînés.
FONTE: L'Equipe.fr - Issy-Les-Moulineaux,France
FOTO in http://www.gjf.ge/ ************************
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