sábado, maio 17, 2008

Judo : Marylise Lévesque fait son chemin

Sports Vendredi 16 mai 2008 20:48
Judo : Marylise Lévesque fait son chemin

(Sportcom) – La judoka Marylise Lévesque a conclu, samedi dernier, les Championnats panaméricains sur la troisième marche du podium chez 78 kg, ce qui a confirmé sa qualification pour les Jeux olympiques. La Québécoise a été choisie Athlète de la semaine Sportcom.
Pour assurer sa participation aux JO, l'athlète originaire de Saint-Pacôme devait terminer, à l'issue du processus de sélection olympique, parmi les trois premières du classement panaméricain. Ce qui était presque fait avant la tenue des Championnats panaméricains la semaine dernière. Elle a cependant complété les choses de belle façon en remportant son combat pour l'obtention de la médaille de bronze face à la Guatémaltèque Mirla Nolberto. « Ma qualification était pratiquement une formalité. Dans le classement panaméricain, un écart s'était déjà créé entre les athlètes au niveau des points amassés et j'étais dans le peloton de tête », avoue l'athlète de 25 ans qui s'entraîne au club de judo Shidokan, à Montréal, sous la gouverne de Nicolas Gill, Hiroshi Nakamura et Sergio Pessoa. « En fait, le plus gros défi était de remporter la course au niveau national », poursuit-elle.
Effectivement, un duel serré s'est joué entre la Montréalaise et Olympienne Amy Cotton et Marylise Lévesque au cours de l'année. « Nous avons beaucoup voyagé cette saison pour tenter d'arriver la première au fil d'arrivée. Le 10 mars, date déterminée par Judo Canada, l'athlète qui avait amassé le plus de points sur le circuit international était la représentante choisie pour participer aux Championnats panaméricains et aux Jeux olympiques. »
La judoka a commencé le judo à l'âge de huit ans, au Club de judo de La Pocatière, afin de participer à la même activité que ses amis. « J'avais des amis à l'école primaire qui faisaient du judo et l'année suivante, j'ai décidé de m'inscrire. Avec le temps, tous les amis avec qui j'en faisais ont arrêté, mais moi j'ai vraiment eu la piqûre et j'ai continué », raconte Lévesque.
« Quand j'étais petite, j'aimais ça être plus forte que les garçons et je trouvais que c'était un sport où je pouvais le prouver ! » explique-t-elle.
Les premières années, la Québécoise a pratiqué son sport uniquement pour le plaisir. C'est « sur le tard », comme elle le dit elle-même, qu'elle a envisagé aller plus loin. « À ma première année de Cégep, à 17 ans, j'ai participé aux Championnats canadiens juniors et un entraîneur est venu me voir et m'avait encouragé à développer mon potentiel. De mon côté, je n'avais jamais vraiment pensé à ça. »
« Ça m'a trotté dans l'esprit un petit bout de temps et je me suis ensuite dit ‘'Pourquoi ne pas essayer ?'' » La judoka a donc pris la direction du Centre national de Varennes où elle est demeurée trois ans avant de faire le saut à Montréal. « Les démarches s'étaient un peu faites sur un coup de tête. Avant de partir, en août 2001, j'avais pas mal moins le goût. Je me disais ‘'Quelle idée j'ai eue de partir !'' mais mes parents m'ont beaucoup encouragée. Ils avaient peur que je le regrette de ne pas l'essayer. Je suis donc allée et j'ai aimé ça ! »
Lévesque n'a pas trop pris de temps pour s'illustrer sur la scène internationale, en terminant en septième place aux Championnats du monde juniors en 2002. Elle a ainsi fait son chemin depuis et est maintenant prête à faire partie du mouvement olympique. « Quand j'ai regardé les Jeux olympiques d'Athènes, je me suis dit que ceux de Pékin, je ne les regarderai pas assise dans mon salon », raconte-t-elle.
« Ce qui est super excitant, c'est que c'est l'accomplissement d'un rêve. Il y a longtemps, c'était un rêve, avec le temps ça devient un objectif, mais tu te demandes quand même si tu vas y arriver et maintenant ça se concrétise vraiment et c'est tout près. »
À Pékin, Lévesque veut arriver prête et en confiance. « Je voudrai tout donner et sortir de là fière de moi. Si je fais un top-7, je serais vraiment contente », aspire-t-elle.
La seule fille de l'équipe
Elle qui voulait faire la leçon à ses amis masculins alors qu'elle était à l'école primaire, Marylise se retrouvera au sein d'une équipe uniquement masculine aux Jeux olympiques puisqu'elle a été la seule représentante de la gent féminine à obtenir un laissez-passer pour Pékin, à moins que Marie-Hélène Chisholm, blessée au cours de la dernière année, puisse bénéficier d'une wild card. « Heureusement que les thérapeutes sont des filles ! s'est-elle exclamée. Je vais me sentir moins seule. »
Diplômée en technique de soins infirmiers la judoka pratique sa profession depuis déjà quelques années. Elle est cependant en temps d'arrêt et se concentre maintenant que sur son sport. « Je faisais les deux, mais l'été dernier, il y avait beaucoup de compétitions qui s'en venaient et je ne pouvais avoir un congé sans solde. J'ai donc démissionné pour ne faire que du judo. De toute façon, actuellement je gagne ma vie avec mon sport et j'aurai grandement le temps de la gagner à titre d'infirmière après ma carrière d'athlète », conclue Lévesque qui approfondit tout de même ses connaissances en étudiant au baccalauréat en sciences infirmières à l'Université Sherbrooke (campus Longueuil).
FONTE: CorusNouvelles.com - Montréal,Québec,Canada

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