quinta-feira, maio 08, 2008

Céline Lebrun : ’Pas évident d’être remplaçante aux JO’


Le 8 mai 2008
Judo
Céline Lebrun : ’Pas évident d’être remplaçante aux JO’
La Martiniquaise Céline Lebrun, pressentie pour disputer ses derniers JO, n’a pas été retenue par les sélectionneurs français.

Le Comité de sélection de la Fédération français de judo lui a préféré, en avril dernier, sa rivale, dans la catégorie des -de 78 kilos, Stéphanie Possamaï.
Céline, où en êtes-vous ?
Céline Lebrun : C’est un peu difficile, car à l’heure actuelle je suis remplaçante de ma catégorie de poids. Donc pour l’instant, il n’y a pas de départ pour les Jeux Olympiques de Pékin. C’est un petit peu dur à gérer parce que ça faisait deux Olympiades auxquelles j’avais participé en tant que titulaire. Me retrouver remplaçante, ce n’est pas évident. Mais voilà, comme on sait que tout peut arriver, je me dis que je vais prendre le début de cette préparation à fond.
Qu’est-ce qui explique que vous soyez remplaçante ?
Céline Lebrun : La Fédération a pris cette décision quant à qui serait la titulaire. Je pensais encore qu’il y allait avoir un jeu de concurrence puisqu’on a fait toutes les deux un peu la même saison. Finalement, les dirigeants ont pris Stéphanie Posamaï directement pour les Jeux. C’était forcément un coup dur. C’est une déception.
Que symbolisent les Jeux Olympiques pour vous ?
Céline Lebrun : Les Jeux, c’est une grande fête, un aboutissement de quatre années de travail. Ce qui est d’autant plus beau avec les JO, c’est que le rendez-vous est planétaire. C’est mondial ! Les athlètes du monde entier participent à la fête. Toutes les disciplines sont représentées et pour des petits sports comme le judo, par exemple, c’est très valorisant.
Durant cet événement, on a autant de reconnaissance que des disciplines telles que l’athlétisme ou le football. Les JO, c’est un tremplin médiatique exceptionnel. C’est une sensation unique en tant que sportif de partager le quotidien des grands athlètes et de se sentir l’égal de tous ceux qui sont là. Puis, vous savez, tout sport est difficile, qu’il soit collectif ou individuel. Parvenir au bout de quatre années de travail à atteindre un objectif tel que les Jeux Olympiques, c’est tout simplement magique !
Comment comptez-vous rebondir ?
Céline Lebrun : Je suis une battante. Je suis une guerrière. J’aime mon sport. Je ne vais donc pas baisser les bras, ça c’est sûr. Pour les Jeux, on va voir. Après, il y aura d’autres objectifs. Je sais que je ne repars pas pour une Olympiade complète. Mais, déjà l’année prochaine on a de la chance d’avoir un Championnat du monde. Je vais tout mettre en œuvre pour la suite des événements.
Quelles sont vos prochaines échéances ?
Céline Lebrun : Je vais faire quelques tournois. S’il s’avère que je peux aller aux Jeux, il me faut des compétitions dans les jambes et dans les bras. L’année prochaine tout recommence, notamment les grands tournois internationaux comme le Tournoi du Japon et le Tournoi de Paris. Après, il y a le championnat d’Europe et le championnat du monde. J’ai envie de terminer sur de très bonnes choses.
Propos recueillis par Ismael Mohamed Ali
FONTE (photo include): RFO - France

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